Il y a des jours comme ça où les commentaires reçus sur mon blog me font un plaisir fou. Merci Clothilde, merci Valé pour votre présence. Elle est précieuse. Avec mon ingratitude la plus complète, je vais vous récompenser en vous assommant de nouvelles peu glamour et de récit au quotidien affligeant. Patience, je vous récompenserai très bientôt avec de jolies images de mon premier porte-bébé home made, et d'un étui à rouge dont je suis très fière!
Or donc, j'ai pris mes deux dernières semaines de vacances cette semaine et la suivante. Juste à temps, apparement. Dimanche, nous avons passé une superbe journée en amoureux, mon fils et moi. Alain et Plume étaient partis grimper avec Marie et Jocelin, les enfants de ma soeur, et leur père. Le temps, idéal, nous avait gratifié de ses tons chauds, de sa lumière limpide. Nous avons fait le tour du quartier avec Benoît, et en discutant avec une aimable voisine, j'ai découvert qu'un grand appartement se libérait dans notre petit chemin. Un espoir peut-être d'enfin échapper au clapier qui nous héberge?
Une belle journée, certes, mais je l'ai hélàs très chèrement payée dès le soir-même, et depuis lors. Mise en joie par le temps et l'humeur au beau fixe, j'ai porté Benoît plus que raisonnable. Résultat: mal au dos, mal au ventre, et mal à un endroit où ça vous met vraiment dans une humeur de chien. Heureusement que lundi j'ai réussi à convaincre Alain qu'il vallait mieux m'aider un maximum, et que les enfants sont allés chez mes parents de mardi à ce soir.
Bref, aujourd'hui ça va un peu mieux. Et comme nous avons profité de l'absence des enfants pour avancer dans les multiples démarches adminitratives qui s'imposent si nous voulons survivre à l'arrivée prochaine du bébé, je suis aussi un peu plus sereine.
Hé, rassurez-vous, nous n'avons pas fait que parcourir des sites web labyrintesques, rassembler des documents et courir poireauter dans des salles d'attentes grises pour tenter d'obtenir les maigres subventiions qui peuvent permettre aux familles nombreuses (plus d'un enfant) suisses de manger de la viande plus d'une fois par mois. Me croirez-vous si je vous dis que la dame des appartements subventionnés m'a gracieusement dispensée de fournir un certificat de grossesse pour prouver que nous serons prochainement cinq?
Donc, nous avons eu aussi quelques activités récréatives. Parmi lesquelles une séance de cinéma simultanée. Comprenez que nous y sommes allés ensemble, Alain et moi, ce qui ne nous était plus arrivé depuis plusieurs mois. (Nous pratiquons l'alternance récréative en ce moment. Très mauvais pour le couple, mais bien meilleur pour les finances. Il faudra quand même bien que nous finissions par nous dégotter une baby-sitter.)
Nous sommes allé dans le meilleur cinéma de Lausanne, tenu par un passionné courageux et obstiné, le Bellevaux. Il projette en ce moment un film du Kazakhstan: Le Chasseur. J'avoue que je me suis un peu ennuyée, malheureusement. Je suis restée en dehors du récit, et l'impassibilité obstinée du personnage principal m'a lassée. Certains passages plus symboliques et oniriques, plus vivants aussi, ont aiguisé mon intérêt et renforcé ma déception. Mais l'image était réaliste et belle, les paysages sublimes et sauvages, et j'ai beaucoup aimé découvrir un peu de cette culture si lointaine de notre quotidien. Et puis ici et là, j'ai aperçu des textiles et des patchworks qui me donnent bien envie d'aller voir de plus près!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire